Les noms de domaine en voie de privatisation
Publié le 15/03/1999 par
Etienne Wery 
Cela fait des mois que l’ICANN a été créée. Cette organisation a but non lucratif est le fruit d’un compromis longuement négocié entre les USA et l’Europe ; elle a pour objectif de mettre fin au monopole de NSI sur les noms de domaines ‘.com », « .net » et « .org », et d’aboutir à une gestion privée de…
Cela fait des mois que l’ICANN a été créée. Cette organisation a but non lucratif est le fruit d’un compromis longuement négocié entre les USA et l’Europe ; elle a pour objectif de mettre fin au monopole de NSI sur les noms de domaines ‘.com », « .net » et « .org », et d’aboutir à une gestion privée de ceux-ci.
Depuis lors, l’ICANN passait plus de temps à se battre avec ses détracteurs et les lobbyistes qu’à remplir sa mission, à tel point que nombre d’observateurs la pensait incapable de lutter avec NSI (discrètement soutenue par les USA).
Hier, l’ICANN a créé la surprise en rendant public le formulaire d’incription à renvoyer par les entreprises espérant être agréées pour octroyer et gérer les noms de domaine de premier niveau.
Quelques grosses surprises :
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Le système sera mis en place en deux temps : pendant deux mois, 5 sociétés participeront à une phaes pilote, une espèce de vrai-fausse concurrence. Dès l’été 1999, les noms de domaine seront réellement libéralisés.
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Au niveau financier, l’inscription à la phase de test coûtera 2.500 $. Ensuite, les candidats à la concurrence devront débourser 1.000 $ en frais d’inscription. Ceci est une révolution. Quand on sait que le marché des noms de domaines se mesure en milliards de dollards, la possibilité de créer un concurrent pour une somme si modeste augure d’une concurrence acharnée. Tout bénéfice pour les internautes, pour autant que l’ICANN puisse mettre en place une vraie procédure de résolution des litiges, avec des règles claires et respectées.
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Les candidats devront prouver qu’ils disposent des moyens techniques et financiers suffisants pour gérer ournir le service de qualité auquel les internautes ont droit.
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