60 % des sites de billetterie enfreignent la loi
Publié le 26/09/2010 par Etienne Wery
La Commission européenne pratique chaque année ce qu’elle appelle un « coup de balai » : un passage en revue d’un secteur de vente en ligne, pour s’assurer du respect du droit de la consommation et dégager en conséquence de nouvelles politiques mieux ciblées. cette année : les site de billeterie (concerts, évènements sportifs, etc.).
L’année dernière, une opération similaire de contrôle des sites de vente de produits électroniques avait permis de constater que seuls 44 % d’entre eux respectaient la réglementation de l’Union européenne. Selon John Dalli, commissaire européen chargé de la politique des consommateurs, de nouveaux contrôles récents ont conclu que 84 % des sites en question sont désormais conformes. Les autres sites font actuellement l’objet de mesures de mise en conformité.
Preuve, pour la Commission, que son "coup de balai" fonctionne.
Cette année, l’Union européenne s’est concentrée sur les sites de vente de billets pour des manifestations culturelles et sportives. Bien entendu, le secteur concerné ne sait pas qu’il est ainsi passé au crible des enquêteurs de l’UE.
Les premiers résultats du « coup de balai » en cours indiquent que 60 % de ces sites ne respectent pas la réglementation en matière de protection des consommateurs.
La Commission a déjà contrôlé 414 sites, dont 40 % étaient en règle.
En ce qui concerne les 247 qui ne le sont pas, leurs autorités nationales ont été invitées à prendre des mesures pour veiller au respect de la réglementation.
Les problèmes constatés concernaient principalement les informations sur les prix et des clauses et conditions déloyales. Les consommateurs risquent d’être confrontés aux problèmes suivants: informations absentes, incomplètes ou mensongères sur les prix des billets (74 % des irrégularités constatées sur les sites), clauses et conditions déloyales (73 % des cas) et coordonnées du vendeur manquantes, incomplètes ou mensongères (48 % des cas).
Lorsque des sites problématiques sont repérés, les autorités nationales chargées de la protection des consommateurs interviennent. Elles prennent contact avec les vendeurs ou les responsables des sites et leur demandent de corriger les irrégularités constatées le cas échéant.
Plus d’infos
Voir les résultats des enquêtes de l’an passé et de cette année, en annexe à cette actualité.