Publié le 01/03/2024
Doctipharma l’emporte devant la CJUE. La Cour de cassation désavouée
Un État membre ne peut interdire un service en ligne mettant en relation les pharmaciens avec les clients pour la vente de médicaments non soumis à prescription, que si le prestataire du service est jugé effectuer lui-même la vente alors qu’il n’est pas pharmacien. S’il n’est considéré que comme qu’un intermédiaire participant à la vente mais sans être lui-même le vendeur, son activité est distincte et relève de l’intermédiation qui doit être autorisée car il s’agit d’un service de la société de l’information.